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Connaître les risques et nous adapter au changement climatique

Le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) est une organisation qui a été mise en place en 1988. Constitué de pays membres, il examine et synthétise ce qui s’est publié dans la littérature scientifique sur la question de l’influence de l’homme sur le climat (et par voie de conséquence sur le fonctionnement du climat, avec ou sans hommes).

Le premier rapport d’importance date de 1990, depuis, d'autres rapports en été publiés confirmant l'influence de l'homme sur les émissions de gaz à effet de serre. 

1°C est la différence entre la normale des années 1950-81 et la normale des années 1981-2010.

Ces prochaines années, nous devrons faire face à un climat plus instable d'une semaine à l'autre, d'une saison à l'autre et d'une année à l'autre.

 

Nous devons nous attendre à :

- Augmentation des pluies intenses et donc plus de risques d'inondations

- risques de périodes caniculaires plus fréquentes, plus intenses et plus longues

- augmentation des fréquences et intensité des périodes de sécheresses

- perte de biodiversité et bouleversements : avancées phénologiques, impacts sur des populations végétales ou animales déjà rares et fragiles, 

- des submersions marines

- risques d'incendies accrus

- des risques de développement de vecteurs de maladies d'origine exotique (chikungunya, dengue, virus zika…)

- des risques de prolifération de cyanobactéries qui libèrent des toxines mortelles pour les animaux et pour l'homme dans certains plans d'eau stagnante

- des impacts socio-économiques induits par l'ensemble de ces conséquences (migrations, impacts sanitaires, impacts sur l'agriculture, la sylviculture, l'énergie et le tourisme...)

Un exemple d'effets pervers de l'augmentation du taux de CO2 atmosphérique est une meilleure croissance des fruits et légumes au dépend de la qualité nutritive (moins d'éléments minéraux, plus de sucres). Ceci s'ajoute au fait que nous cultivons des fruits et légumes pour la productivité au dépend de la qualité nutritive. Il est donc d'autant plus important de préserver des semences paysannes produisant des légumes à meilleure qualité nutritive.

Quelques références :

http://www.ipcc.ch/

http://reportages.corsematin.com/le-changement-climatique-a-t-il-dj-commenc-en-corse-

https://www.corsematin.com/article/societe/%C2%AB-les-phenomenes-climatiques-extremes-vont-se-multiplier-%C2%BB

https://reporterre.net/Le-changement-climatique-va-bouleverser-les-paysages-mediterraneens

https://www.politico.com/agenda/story/2017/09/13/food-nutrients-carbon-dioxide-000511

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/replay-emission-sucieta-consacree-aux-cyanobacteries-1490165.html

Eau : enjeu actuel et futur

 

L'eau est un ressource précieuse, alors que de nombreux cours d'eau s'assèchent de plus en plus tôt d'année en année, les cultures demandent elles aussi de plus en plus d'eau par manque de précipitations et par évapotranspiration des sols. Le changement climatique est bien là et va s'accentuer ces prochaines années.

Quelques chiffres en Corse :

- en 50 ans, nous avons perdu 30% de débit dans les cours d'eau en Corse.

Pour se nourrir au jardin, des solutions existent pour économiser en eau voire ne pas en utiliser : 

- arrosage raisonné, paillage, goutte-à-goutte, retenues d'eau ou réservoirs d'eau...

- récolter des plantes et fruits sauvages tout en faisant attention de respecter les règles de cueillette citées ici.

- planter des variétés locales comestibles, aromatiques ou médicinales déjà adaptées aux sécheresses : arbousier, myrte, thym, immortelle d'Italie, Romarin, Calamentha nepeta, ails, mauve, bourrache, poireaux sauvages... En respectant les préconisations de ceuillette et d'achat mentionnées ici.

- les fruitiers peuvent être arrosés avec le moins d'eau possible, une fois adultes la majorité des fruitiers demandent peu d'arrosage. Certaines personnes plantent même des noyaux! Les arbres qui arrivent ainsi à pousser déploient leurs racines en profondeur et ne demandent pas d'eau supplémentaire.

- les plantes pérennes ou rustiques sont généralement plus résistantes aux sécheresses.

- Choisir des variétés potagères reproductibles et résistantes aux sécheresses, de préférence sélectionnées sur le même type de sol et d'altitude que vous : il est possible d'en trouver lors des trocs de graines (ou greniers), il faudra préciser la variété, l'origine, la date de récolte sur les sachets de graines.

Quelques références :

http://reportages.corsematin.com/le-changement-climatique-a-t-il-dj-commenc-en-corse-

https://www.eaurmc.fr/jcms/vmr_35758/fr/adaptation-au-changement-climatique

Adaptation du patrimoine végétal

 

La végétation qui souffre déjà des canicules estivales liées au changement climatique (exemple des chênes-lièges). 

De plus, une autre réalité apparaît : avec le changement climatique, les hivers seront de plus en plus rudes, et les été de plus en plus secs (sécheresses plus intenses et plus longues). La végétation va devoir s'adapter aux canicules estivales mais aussi au froid hivernal.

Il s'agira donc de choisir et favoriser des variétés supportant ces deux conditions. Une règle générale peut être appliquée : planter une diversité de fruitiers de plein pied avec peu d'arrosage pour favoriser et sélectionner les essences qui sembleront mieux supporter le climat et compter sur une acclimatation d'une partie de ces arbres, malgré l'évolution rapide du climat par rapport à leur possibilité d'adaptation.

Quelques références :

http://www.irstea.fr/toutes-les-actualites/departement-territoires/chene-liege-et-pin-dalep-sous-haute-surveillance

https://e-rse.net/rechauffement-climatique-hiver-froid-269796/#gs.dfTJrAI

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